jeudi 26 novembre 2009
53 partis politiques retenus par le CEP
mercredi 25 novembre 2009
Faut-il en rire ou en pleurer?
En vue de la réalisation des prochaines joutes électorales pour les législatives, le Conseil Electoral Provisoire (CEP) a procédé à l’inscription des partis politiques souhaitant présenter des candidats aux différents sièges en jeu. Le Porte Parole du CEP a informé la presse que 69 partis se sont inscrits, oui 69.
Au nom de la pluralité politique, on ne peut refuser aux citoyens le droit de se regrouper autour d’une idéologie, d’un leader. Toutefois, il faut avoir un peu de jugement pour comprendre que dans un pays ou il y a environ 4 millions d’électeurs, avoir 69 partis politiques concourrant aux élections est une vaste plaisanterie. En faisant rapidement une moyenne arithmétique, on constate une concentration d’environ 52,000 électeurs par parti. Un tel chiffre ne peut en aucune manière être représentatif d’une population ou d’un segment de population, sachant pertinemment que le taux de participation n’atteint jamais 100%. S’il est vrai que certaines formations politiques ont nettement plus d’adhérents que d’autres, il est tout aussi vrai que la majorité des 69 partis ont moins que la moyenne de 52,000 électeurs. Alors où est la logique pour ces groupes politiques de se présenter aux élections ? Des alliances bien ficelées autour d’une idéologie commune, d’une vision partagée seraient nettement plus payantes à tout point de vue. Ainsi, les élections coûteraient moins chères à l’Etat car il y aurait moins de papier à imprimer. Les campagnes seraient plus percutantes car il n’y aurait pas dispersion d’énergie physique et financière. Les électeurs pourraient voter pour une idéologie et non pour un candidat contre un autre. La communauté internationale, à qui nous tendons constamment notre « kwi », nous verrait sous un autre angle, etc.
Avec 69 partis politiques, nous n’irons nulle part. Alors Messieurs les Politiciens, rendez service à la nation. Réfléchissez et n’oubliez pas que le « multipartisme à outrance » est un indicateur de sous développement.