Le carrefour de Ste Claire (coin Académie) sur la route de Frères est une zone impraticable avec les tap-tap qui y font la loi et le mauvais état de la chaussée Les MTPTC, de concert avec la Mairie et le Service de la Circulation, devraient repenser ce tronçon avec en prime un élargissement des voies et des règles bien établies. Par exemple, les tap-tap ne devraient pas avoir l'autorisation d'effectuer leur "u-turn" au rond-point. Leur aire de stationnement pourrait être créée en empietant sur l'Ecole de la Majistrature, ce qui permettrait une seconde aire du coté du cimetière avant le carreforu. Des solutions sont possibles et tous les usagers y gagneraient.
dimanche 3 novembre 2013
jeudi 19 septembre 2013
Application des nouvelles règles de circulation à Pétion-Ville
Aujourd'hui 19 septembre marque la mise en application des nouvelles règles de circulation à Pétion-Ville. La réflexion en elle-même est correcte car je crois qu'une fois bien comprise et respectée, elle portera fruit.Nous ne pouvons que féliciter les concepteurs de ce projet.
Maintenant, passons aux choses sérieuses. Un simple constant démontre une absence totale de préparation. En effet, il a été remarqué que 2 ou 3 vigiles orientant les conducteurs perdus dans les sens uniques. Aucun panneau de signalisation. Aucune émission à la télé au à la radio pour sensibiliser la population. En cette matinée du jeudi 19 septembre, on enregistre des embouteillages monstres sur les artères aboutissant à Pétion-Ville. Enervement, retard au bureau, risque énome d'acccident où les 2 parties pourraient légalement avoir simultanément tort ou raison, policiers dépassés ou non respectueux des nouvelles normes, rues encombrées de gravas à cause des travaux, sont autant d'éléments risquant de nuire au succès souhaité de cette initiative.
Quelle leçon pouvons-nous en tirer? Ma conclusion est simple: que cela soit à titre personnel, entrepreunarial ou encore sociétal, toute décision impliquant un changement majeur dans les habitudes doit obligatoirement être planifiée tant dans sa conception, dans son application et dans ses conséquences. Malheureusement, nous autres Haïtiens faisons fi, volontairement ou par manque de préparation, des étapes essentielles dans le lancement d'un projet quelqu'en soit son importance. Alors, bien souvent, il ne faut pas s'étonner des échecs essuyés dans la mise en oeuvre de projets qui en toute vraisemblance, devraient être couronnés de succès.
Il n'est jamais trop tard pour apprendre. Aussi, appliquons humblement mais avec conviction cette citation de Conficius* : Ne pas se corriger après une faute, c'est là qu'est la vraie faute.
* Philosophe chinois (551 av. J.-C. - 479 av. J.-C.)
jeudi 4 avril 2013
Warning sur Haïti...
Ce matin, comme à l'accoutumée, j'allume mon ordinateur pour entamer ma journée par la lecture des courriels non encore répondus. Mon moteur de recherche, programmé sur www.yahoo.com, ouvre la page principal de cet éditeur à partir duquel l'internaute commence son "surfing".
En regardant les grands titres, j'ai été attiré par l'un d'eux titré comme suit: "Most dangerous places to visit". Tout naturellement, j'ai voulu voir la place d'Haïti sur cette carte. Eh bien, chers lecteurs, je vous transmets le lien et vous laisse en prendre connaissance. Ma frustration a été de voir que beaucoup de pays réputées "safe" ou faisant l'objet de destinations touristiques incontournables tombent dans la même rubrique que Haïti. Alors, on est en droit de se poser la vraie question: Pourquoi autant d'acharnement envers Haïti lorsqu'il s'agit de tourisme? La Ministre Stéphanie Villedrouin se bat du bec et des ongles pour qu'Haïti redevienne une destination touristique de choix dans la Caraïbe. Elle a pu faire que notre pays figure sur la liste des 160 destinations touristiques vendus par les tours opérateurs. Certaines personnes ayant critiqué notre position (160 sur 160) dans ladite liste n'ont même pas compris que nous n'y étions pas avant..., quelle tristesse. Aucune appréciation de l'effort.
Ceux qui ont eu à critiquer la place d'Haïti sur cette liste devraient se poser la question: Qu'ai-je fait pour améliorer l'image de mon pays aux yeux du monde? Cette question, elle vaut pour chaque Haïtien d'ici ou d'ailleurs, digne de ce nom.
"Il n'est jamais trop tard pour bien faire" selon l'adage. Alors qu'attendons-nous, car nous avons tous une part de responsabilité dans ce qu'est et sera Haïti.
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