A la page 9 du Nouvelliste no 37870 du 7 juillet courant, Jean Gardy Gauthier a publié un article intitulé « Assister Haïti au nom de l’histoire ». Après lecture de ces lignes, je me suis demandé pourquoi devons être des assistés?
Il arrive parfois que le retour de manivelle de l’histoire soit impitoyable. A l’époque de la colonie, Hispaniola était le fleuron économique de la France. Au début du 19eme siècle, nous avons chassé l’oppresseur blanc de notre territoire avec bravoure, fierté et détermination. Haïti est devenu la 1ere république noire du monde. En tant que peuple indépendant, nous n’avons pas su convertir notre détermination guerrière en force productive. De notre indépendance à nos jours, nous avons constamment connu des luttes intestines et fratricides au nom du pouvoir. Le fameux dicton « depi nan Ginen, ti nèg rayi nèg » semble être indélébilement gravé dans nos gênes. Il est triste d’observer que depuis janvier 1804, nous n’arrivons pas à marcher tous dans la même direction à cause des intérêts personnels qui ont toujours pris le pas sur ceux de la nation. Tous les pays qui aujourd’hui encore, connaissent des instabilités politiques et des situations économiques désastreuses, sont ceux qui n’arrivent pas à trouver un consensus national entre les différentes factions de leurs populations respectives.
Il est cruel de constater non sans un pincement au cœur, que 200 ans après notre indépendance, nous sommes aujourd’hui agenouillés devant le blanc en demandant de l’aide avec parfois la désagréable impression que nous nous complaisons dans cette assistance.
Nous avons en main un joyau nommé Haïti. De grâce, ne le brisons pas. Nous sommes chanceux que notre pays soit une île paradisiaque qui ne demande qu’à être mise en valeur. Alors, mettons derrière nous nos querelles séniles, oublions notre égo démesuré et fixons des objectifs clairs, précis, mesurables et quantifiables pour que nous soyons des bâtisseurs fiers et non des assistés résignés.
Il arrive parfois que le retour de manivelle de l’histoire soit impitoyable. A l’époque de la colonie, Hispaniola était le fleuron économique de la France. Au début du 19eme siècle, nous avons chassé l’oppresseur blanc de notre territoire avec bravoure, fierté et détermination. Haïti est devenu la 1ere république noire du monde. En tant que peuple indépendant, nous n’avons pas su convertir notre détermination guerrière en force productive. De notre indépendance à nos jours, nous avons constamment connu des luttes intestines et fratricides au nom du pouvoir. Le fameux dicton « depi nan Ginen, ti nèg rayi nèg » semble être indélébilement gravé dans nos gênes. Il est triste d’observer que depuis janvier 1804, nous n’arrivons pas à marcher tous dans la même direction à cause des intérêts personnels qui ont toujours pris le pas sur ceux de la nation. Tous les pays qui aujourd’hui encore, connaissent des instabilités politiques et des situations économiques désastreuses, sont ceux qui n’arrivent pas à trouver un consensus national entre les différentes factions de leurs populations respectives.
Il est cruel de constater non sans un pincement au cœur, que 200 ans après notre indépendance, nous sommes aujourd’hui agenouillés devant le blanc en demandant de l’aide avec parfois la désagréable impression que nous nous complaisons dans cette assistance.
Nous avons en main un joyau nommé Haïti. De grâce, ne le brisons pas. Nous sommes chanceux que notre pays soit une île paradisiaque qui ne demande qu’à être mise en valeur. Alors, mettons derrière nous nos querelles séniles, oublions notre égo démesuré et fixons des objectifs clairs, précis, mesurables et quantifiables pour que nous soyons des bâtisseurs fiers et non des assistés résignés.