Nos différentes municipalités, malgré tout leur bon vouloir, n'ont pas les moyens financiers et matériels adéquats pour garder nos communes propres et agréables. Il est possible, je crois, de réaliser un certain nombre de choses par une participation civique des citoyens.
Prenons par exemple les places publiques. Ces places demandent un entretien permanent et aussi un arrosage bi voire tri-hebdomadaire. Aussi, les compagnies vendant l'eau par camion devraient offrir un camion par semaine à leur commune pour l'entretien des places publiques et le lavage des routes. Pour le ramassage des ordures, il serait possible d'utiliser les camions transporteurs de sable en demandant à leurs propriétaires de les mettre à disposition des mairies un jour ou une demi-journée par semaine pour la levée des "fatras". Les "marchands de fleurs" de la Place St-Pierre devraient avoir à charge l'entretien de leur espace. Il peut être de même pour le marché au fruits, les stations de tap-tap, etc... En réfléchissant bien, on pourrait trouver d'autres opportunités de participation collective et citoyenne.
Ces approches seraient une manière pour les communes de réduire leurs dépenses de nettoyage et d'entretien tout en ayant la certitude d'avoir des rues propres et des places publiques verdoyantes. Simultanément, ces actions civiques pourraient être perçues comme une forme de perception fiscale pour l'Etat. Bien évidemment, pour piloter de tels projets, nos mairies devraient disposer des cellules de planification et de contrôle pour assurer la réalisation de ces actions et garantir leur perennité dans le temps. Les mairies auraient en contrepartie l'obligation de publier les participations reçues et comment elles ont été utilisées. Ainsi, les citoyens seraient en mesure de vérifier les résultats obtenus. Se sont là quelques réflexions pour inviter chaque haïtien à réfléchir à une forme de partenariat "public/privé" pour des actions communes au profit de tous.
Prenons par exemple les places publiques. Ces places demandent un entretien permanent et aussi un arrosage bi voire tri-hebdomadaire. Aussi, les compagnies vendant l'eau par camion devraient offrir un camion par semaine à leur commune pour l'entretien des places publiques et le lavage des routes. Pour le ramassage des ordures, il serait possible d'utiliser les camions transporteurs de sable en demandant à leurs propriétaires de les mettre à disposition des mairies un jour ou une demi-journée par semaine pour la levée des "fatras". Les "marchands de fleurs" de la Place St-Pierre devraient avoir à charge l'entretien de leur espace. Il peut être de même pour le marché au fruits, les stations de tap-tap, etc... En réfléchissant bien, on pourrait trouver d'autres opportunités de participation collective et citoyenne.
Ces approches seraient une manière pour les communes de réduire leurs dépenses de nettoyage et d'entretien tout en ayant la certitude d'avoir des rues propres et des places publiques verdoyantes. Simultanément, ces actions civiques pourraient être perçues comme une forme de perception fiscale pour l'Etat. Bien évidemment, pour piloter de tels projets, nos mairies devraient disposer des cellules de planification et de contrôle pour assurer la réalisation de ces actions et garantir leur perennité dans le temps. Les mairies auraient en contrepartie l'obligation de publier les participations reçues et comment elles ont été utilisées. Ainsi, les citoyens seraient en mesure de vérifier les résultats obtenus. Se sont là quelques réflexions pour inviter chaque haïtien à réfléchir à une forme de partenariat "public/privé" pour des actions communes au profit de tous.