Il y a pas mal de rumeurs qui courent les rues et circulent sur internet au sujet de la vie privée de Mme Michèle Pierre-Louis, 1er ministre récemment désigné par René Préval mais non encore ratifié par le Parlement.
Ces bruits de couloir ne font que nous rabaisser aux yeux du monde dans notre capacité à analyser la situation abracadabrante dans laquelle nous nous trouvons. Beaucoup parlent de moralité. Combien d’entre nous savons les mœurs cachées de ceux que nous côtoyons au quotidien ? Qu’avons-nous besoin aujourd’hui ? Nous avons besoin d’une personne honnête, intègre, ayant les compétences et connaissances nécessaires pour amorcer le virage de la renaissance haïtienne. Sa vie privée ne nous regarde pas pour autant qu’elle n’en fasse aucun affichage public.
Ces bruits de couloir ne font que nous rabaisser aux yeux du monde dans notre capacité à analyser la situation abracadabrante dans laquelle nous nous trouvons. Beaucoup parlent de moralité. Combien d’entre nous savons les mœurs cachées de ceux que nous côtoyons au quotidien ? Qu’avons-nous besoin aujourd’hui ? Nous avons besoin d’une personne honnête, intègre, ayant les compétences et connaissances nécessaires pour amorcer le virage de la renaissance haïtienne. Sa vie privée ne nous regarde pas pour autant qu’elle n’en fasse aucun affichage public.
Je vais tenter de caricaturer la situation actuelle d’Haïti : Imaginez une personne marchant sous un soleil de plomb, errant sans but précis, transpirant et puant de partout, avec aux pieds des « sandal plastik » qui, à chaque pas, se collent au goudron brulant et pâteux. Tout à coup, une « pick up » délabrée s’arrête à ses cotés et le conducteur lui propose une « roulib ». Le piéton alors de dire « Mwen menm, mwen pa ta ka monte nan vie kabwèt sa…». Sans s’en rendre compte, pour une stupide histoire de qualité ou d’apparence du véhicule, le piéton vient de perdre l’occasion de se reposer, d’avoir de la compagnie et de se rendre plus rapidement à son lieu de destination. Il ne s’est même pas donné la peine d’analyser sa situation pour se rendre compte que la sienne est est en bien mauvaise posture comparée à celle du véhicule.
Ceci est pour illustrer notre illogisme comportemental. Au lieu de prendre le train en marche, nous préférons tout gâcher. Tan pou nou manje you labouyi farin n, nou pito ret grangou ak gaz kap pete fièl nou*. Avant que Mme Pierre-Louis ne soit désignée, personne ne se souciait de sa vie privée. Pourtant, elle administre correctement la FOKAL et œuvre efficacement à l’avancement de la culture haïtienne en Haïti comme à l’étranger. Bref... Aussi, Messieurs les décideurs, sachez que 50% de quelque chose vaut mieux que 100% de rien ! Nous avons un proverbe qui dit « Lè ou pa jwen n manman, ou tete gran n** ». En d’autres termes, nous pouvons faire la fine bouche que si nous avons le choix. Dès lors, la question est : quelles sont les autres alternatives qui s’offrent à nous?
Qu'attend le Parlement pour former les commissions bicamérales chargées d'évaluer le dossier de Mme Pierre-Louis, plus d'une semaine après sa désignation? Allons-nous laisser cet aspect strictement privé de la vie de cette dame, prendre le pas sur l’avenir de plus de 9 millions d’haïtiens qui ne savent plus à quel saint se vouer?
* Au lieu de prendre de l’eau et du pain sec, nous préférons mourir de faim
** En l’absence d’une mère, on se contente d’une grand-mère
* Au lieu de prendre de l’eau et du pain sec, nous préférons mourir de faim
** En l’absence d’une mère, on se contente d’une grand-mère
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